4 milliards d’individus exposés à une importante crise de l’eau
Le « Convoi de l’eau » rassemblant des manifestants à vélo et tracteurs, parti des Deux-Sèvres, entrait ce samedi 26 août à Paris. Alors que cette opération s’active sur le territoire français pour dénoncer « un accaparement de l’eau », le World Resources Institute présente un document des risques liés à l’eau.
« Dans le monde, environ 4 milliards de personnes, la moitié de la population mondiale est exposée à un au niveau de stress hydrique au moins un mois par an. En 2050, ce nombre devrait toucher les 60 % », présente le World Resources Institute dans sa note technique nommée Aqueduct. En pleine situation de grande sécheresse au cours du mois d’août, l’Uruguay a vu sa population contrainte à boire de l’eau salée par manque de réserves suffisantes. « Le gouvernement a mélangé un peu d’eau douce avec de l’eau de l’estuaire le Rio de La Plata, située à proximité de l’océan Atlantique et donc légèrement salée », relate le média novethic dans son article du 21 août.
Cette situation n’est pas isolée, d’autres ont lieu dans différentes régions du globe. Elles finissent par soulever des actions comme en France avec le « Convoi de l’eau », dans le but d’alerter sur les risques liés à l’eau notamment le stress hydrique. Parmi les 25 pays touchés par ce stress, il est possible de compter la Belgique. Dans une interview pour le média Libération, Samantha Kuzman, responsable des données d’Aqueduct, s’est prononcée sur les raisons de la situation du pays : « La demande industrielle, qui représente près de 90 % de tous les besoins en eau en Belgique en est la principale cause. »
Ces actualités font écho au dernier bulletin (Bulletin n°26) diffusé par le CIRIDD sur l’anticipation de la raréfaction de la ressource. Il a notamment été rédigé dans le cadre de l’annonce du Plan EAU par le gouvernement avec 53 nouvelles mesures face à une pénurie d’eau en hausse. Retrouvez un état des lieux des causes et conséquences de la pénurie et de solutions mises en place notamment par l’industrie agroalimentaire et les collectivités pour réduire ou réemployer l’eau en Auvergne-Rhône-Alpes.
D’après l’article de novethic
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