[Orange] L’économie circulaire : un cercle et des vertus

Le 24 octobre 2017, le Ministère de la Transition écologique et solidaire annonçait le lancement de l’élaboration de la feuille de route de l’économie circulaire, pour une parution attendue au mois de mars 2018. Elle détaillera les outils, mesures et orientations majeurs à mettre en œuvre pour concrétiser l’ambition d’une économie « 100 % circulaire ». Décryptage avec Christophe Debien, directeur général de l’Institut National de l’Economie Circulaire (INEC), et Philippe Tuzzolino, directeur Environnement du Groupe Orange, évoquent le projet de feuille de route et les enjeux qui gravitent autour de l’économie circulaire.

Que recouvre la notion d’économie circulaire ?

Philippe Tuzzolino : C’est une notion encore assez floue dans l’esprit du grand public. Elle est souvent réduite aux questions liées au recyclage et à la gestion des déchets. Or, si ces deux domaines d’action relèvent en effet de l’économie circulaire, ils doivent être associés à de nombreux autres : de l’écoconception des produits à l’économie de la fonctionnalité, en passant par la consommation responsable et l’accroissement de la durée d’usage. Autant de piliers sur lesquels se fonde ce nouveau paradigme de production et de consommation, aussi bien pour le grand public que pour les entreprises, et qui se substituera à terme au modèle d’économie linéaire tel qu’il existe aujourd’hui : extraire, produire, consommer, jeter.

Sur quelles modalités et objectifs repose le projet de feuille de route lancé le 24 octobre dernier ?

Christophe Debien : L’élaboration de la feuille de route consiste en un « tour de table » général d’un grand nombre d’acteurs issus des sphères du public, du privé et du monde associatif, visant à identifier et à benchmarker les bonnes pratiques, les leviers d’action et d’accélération de l’économie circulaire, mais également ses points de blocage ou les barrières potentielles. Elle se structure autour de 4 thèmes directeurs que sont le recyclage du plastique, les dispositifs fiscaux et de financement, l’accompagnement des territoires, la consommation et la production durables. Pour chacun d’entre eux, un atelier associant de multiples parties prenantes est chargé d’élaborer des propositions de solutions et d’outils permettant d’accélérer la transition vers l’économie circulaire. Dans le même temps, une plateforme grand public  a été initiée afin de recueillir le plus grand nombre de contributions citoyennes.

« L’économie circulaire souffre encore d’un déficit de connaissance parmi les consommateurs, alors que l’engagement de ces derniers est capital »

Source : Orange - Responsabilité d’entreprise - publication initiale le 15 nov 2017

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Auteur de la page

Vincent Jay

Chef de projets