« Nous avons un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des déchets »

« Nous avons un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des déchets »

Le Sénat examinait la semaine passée le projet de loi relatif à l’économie circulaire et à la lutte contre le gaspillage. Le bâtiment est concerné par certains articles ; rappelons que ce secteur représente 40% de la consommation énergétique mondiale, 30% des émissions de GES liées à l’énergie, environ 12% de la consommation d’eau et près de 40% des déchets selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement.

Les bâtiments construits aujourd’hui ont un impact sur notre avenir ; il est essentiel que leur conception et leur exploitation considèrent l’ensemble du cycle de vie du bâti afin de diminuer son empreinte écologique. Novaxia a fondé son modèle de développement sur la lutte contre l’obsolescence programmée des bâtiments et des territoires. Pour chacun de ses chantiers, le groupe s’est imposé de respecter les critères d’une grille d’impacts positifs sur le plan humain, environnemental et territorial. Nous nous engageons par exemple à :
- accélérer la dépollution du territoire ;
- favoriser le réemploi des matériaux ;
- diminuer l’empreinte environnementale du bâtiment ;
- obtenir une certification environnementale durant la phase de construction ou d’exploitation ;
- mettre en place des baux verts pour améliorer la performance environnementale des bâtiments ;
- végétaliser les bâtiments et développer l’agriculture urbaine.

De l’approvisionnement durable au recyclage des déchets : l'économie circulaire appliquée à l'immobilier selon les critères de l'ADEME

Considérant l’économie circulaire comme un principe d’organisation[1], les programmes immobiliers de Novaxia sont conçus comme des écosystèmes urbains fondés sur les principes de l’économie circulaire. Notre constat est le suivant : il ne suffit pas d’améliorer la performance des bâtiments pour répondre aux enjeux de demain (perturbations écologiques, révolution du marché du travail, transformations sociétales), il faut réinventer la manière de concevoir et reconstruire la ville[2]. Nous avons un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique et la réduction des déchets. Pour Novaxia, la solution réside dans la transformation immobilière ! Cette conviction s’illustre dans les projets de transformation que nous menons.

Dans le projet lauréat de transformation de l’ancien Conseil Départemental des Hauts de Seine, Novaxia a fait le choix de retravailler le bâti existant plutôt que d’engager une démolition/reconstruction, permettant de réduire le bilan de carbone. « Conserver les bâtiments et les transformer est le premier acte de la résistance écologique », explique Joachim Azan, Président-Fondateur de Novaxia. Dans un calcul comparé de l’empreinte carbone du bâtiment selon un scénario « Réversibilité / Transformation » plutôt que « Démolition / Reconstruction », on évite l’émission de gaz à effet de serre équivalente à 640 Paris-Barcelone en Airbus 320 (mesuré en CO2 éq.). C’est un évitement de 76% du CO2 normalement produit sur la période estimée du prochain cycle de vie du bâtiment.

Futur projet de transformation de l’ancien Conseil Départemental des Hauts de Seine

La volonté de Novaxia de proposer des solutions innovantes de transformation immobilière se traduit également par la réduction des temps de vacance des bâtiments. En s’attachant à les utiliser de manières nouvelles et innovantes, Novaxia soutient des structures comme Plateau urbain qui promeuvent de nouveaux usages pour les espaces inoccupés et s’inscrit dans une démarche de transformation urbaine durable, qui contribue également à l’animation de la vie de quartier, et à la pérennisation de sa vie économique.

Façade du 7 rue Lacépède, Paris 5ème

Monument historique puis centre d’hébergement d’urgence et hub artistique pour devenir hôtel 4*, depuis l’acquisition du 7 rue Lacépède en 2016, Novaxia écrit l’histoire de cet l’hôtel particulier construit en 1755. Avant les premiers coups de pioche et avec ses partenaires Plateau Urbain et l’association Aurore, Novaxia a permis à plus de 50 associations, start-up, artistes et artisans d’investir les locaux de la rue Lacepède. Le projet d’urbanisme temporaire, les «Petites Serres» ont aussi hébergé 13 personnes en situation de précarité ou d’exclusion (l’équivalent de 12 400 nuitées) et permis la naissance du premier projet de théâtre immersif à Paris, où plus de 10 000 spectateurs sont venus déambuler sur scène aux côtés des comédiens.

Théâtre immersif de l’association Antre de Rêves, rue Lacépède

[1] Vincent Aurez, Laurent Georgeault, Economie circulaire — Système économique et finitude des ressources, DeBoeck

[2] Ellen MacArthur Foundation, Circular economy in cities — https://www.ellenmacarthurfoundation.org/our-work/activities/circular-economy-in-cities

www.novaxia.fr

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Auteur de la page

Louise PICQ

Modérateur

Noëlie Liénard

Chargée de mission