Financement participatif : soutenez la Drêcherie, première symbiose micro-industrielle dédiée à la chaîne de valeur brassicole et à l'artisanat alimentaire

Financement participatif : soutenez la Drêcherie, première symbiose micro-industrielle dédiée à la chaîne de valeur brassicole et à l'artisanat alimentaire

En un clin d'œil

A l’occasion de la modernisation de la Brasserie de l’Être, les brasseurs vont supprimer la chambre de refermentation et gagner un peu de place. Ils nous ont proposé de nous sous-louer une partie de cet espace pour que nous aménagions notre atelier chez eux, au rez-de-chaussée, et à la source de la drêche. Nous, c'est une biscuiterie qui utilise la drêche dans ses produits.

Pour concrétiser notre installation, nous avons décidé de lancer une campagne de financement participatif, indispensable pour financer ce que nous ne pouvons pas financer via un crédit-bail ou d’autres outils de financement « classiques ». Découvrez notre projet sur BlueBees, parlez-en autour de vous, partagez, venez nous rendre visite !

Notre nouvel atelier nous permettra de développer des boucles de flux de matière, et d'explorer à termes l'utilisation d'autres produits du brassage, comme les farines de malt, les levures... 

C’est donc une symbiose micro-industrielle que nous construisons : en réintroduisant des matières inutilisées dans les procédés de production, on boucle la boucle, on réduit les déchets, et on crée de la valeur localement.

Dans « Drêcherie », il y a « drêche »

Quand un brasseur brasse, il utilise des céréales maltées pour fabriquer deux produits : la bière, à partir des sucres, et la drêche, qui contient les fibres et les protéines des céréales. Historiquement, la drêche n’est pas un problème : elle est cédée aux industries de la nutrition animale, offerte aux éleveurs du coin, compostée sur place...

Mais en ville, pas de vaches ni de cochons, la place est coûteuse et limitée, et la logistique complexe. Alors trouver quoi faire avec leur drêche devient un vrai casse-tête pour les brasseurs urbains. Pourtant, c’est un produit alimentaire très avantageux : fabriqué localement, riche en fibres et source de protéines, on a tout intérêt à l’intégrer dans notre alimentation !

Des produits sains, et anti gaspi !

Elsa découvre la drêche, son odeur ultra-gourmande, et ses intérêts lors d’un stage de brassage. Elle commence donc à développer des prototypes sous forme de croustillants bâtonnets apéritifs : après 9 mois de recherche et développement, les Brewsticks étaient nés !

Elaborés à partir de drêche de brasserie artisanale et d’ingrédients le plus bruts et locaux possibles, les Brewsticks sont sans additifs, peu salés, riches en fibres et source de protéines. Ils se déclinent en 4 saveurs régulières, et sont commercialisés dans 7 caves et bars à bières parisiens. 

Au total, nous produisons 15 kilos de Brewsticks par mois, dont l'intégralité sont vendus avant même d'être fabriqués. Parallèlement, nous avons reçu une trentaine de demandes de commercialisation et de distribution supplémentaires. Nous devons donc passer à la vitesse supérieure !

Mais la configuration actuelle de l'atelier ne permet pas de répondre aux nouvelles demandes, et le procédé de production entièrement manuel ne permet ni de produire suffisamment, ni au projet d’être rentable. Une seule solution : déménager, augmenter la surface de cuisson et mécaniser !

A propos d'Elsa 

Dans une dimension parallèle, Elsa a été consultante, avec une spécialisation dans le merveilleux monde de la gestion des déchets et de l'économie circulaire. Mais après quelques années à travailler sur des rapports et des études dont bon nombre finissait sur une étagère à prendre la poussière, Elsa s'est dit qu'il était temps de passer à l'action et de faire des choses plus utiles et qui contribuent concrètement à changer le système dominant. A commencer par des Brewsticks.  

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Auteur de la page

Elsa R.

Modérateur

Elsa R.