Approvisionnement durable

D'après la définition de l'ADEME, l'approvisionnement durable « concerne le mode d’exploitation/extraction des ressources visant une exploitation efficace des ressources en limitant les rebuts d’exploitation et en limitant l’impact sur l’environnement, notamment dans l’exploitation des matières énergétiques et minérales (mines et carrières) ou dans l’exploitation agricole et forestière tant pour les matières/énergies renouvelables que non renouvelables »

Admettre la finitude des ressources et adopter les pratiques adéquates

La raréfaction des ressources impose aux acteurs économiques de rationaliser leurs modes d'approvisionnement. La hausse tendancielle du prix des ressources fossiles et minérales (lien vers page enjeux de ressources) remet en cause la viabilité des modèles économiques fortement dépendant du coût des ressources. Certaines entreprises s'attachent dores et déjà à limiter leurs consommations d'eau, d'énergie et de matière ( Consulter l'initiative Pocheco).

Un approvisionnement durable privilégie l'utilisation de ressources renouvelables exploitées en tenant compte de leur capacité de renouvellement. (Consulter l'initiative Femer - à venir). En France, le potentiel du bois, comme source d'énergie et surtout comme matériel de construction, reste par exemple insuffisamment exploité. (Consulter l'initiative Naturadome)

Lorsque cela est possible, les entreprises doivent privilégier l'utilisation de matières recyclées, dont l'impact sur l'environnement est moindre par rapport aux matières vierges. (Consulter les initiatives Texyloop, Bilum , UpCycle).

L'intérêt pour les entreprises d'évoluer vers des modèles plus durables est dicté par des contraintes économiques de moyen terme. En effet, l'économie circulaire préfigure ce que sera l'économie de demain.

Réduire les externalités sociales et environnementales liées à l'exploitation des ressources naturelles

Les externalités environnementales sont trop peu considérées lors de l'exploitation des ressources naturelles. L'évaluation monétaire des services est délicate et ne permet pas de rendre compte de la valeur intrinsèque du capital naturel de la planète. La prise en compte de la dégradation des milieux doit pourtant être renforcée. Pour ordre d'idée, la pollution de l'air coûte chaque année plus de 1 400 milliards d'euros en Europe selon l'OMS.

Enfin, l'économie circulaire vise à satisfaire le « bien-être » des individus. L'approvisionnement durable considère donc aussi les travailleurs, qui doivent pouvoir travailler dans des conditions d'hygiène et de sécurité décentes. L'extraction des terres rares, matériaux indispensables au fonctionnement des appareils électroniques, pose par exemple question, tant sur le plan environnemental que social.


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